Boucle d'O

Poème visuel et musical
De 6 mois à 6 ans
Création 2016
Deux artistes se rencontrent dans un langage de corps, de voix, de rythmes et d’images pour interroger ce qui tourne dans notre monde, du cycle et de la boucle, du rouage et de la roue.
De la manivelle à la rondeur du tambour, de la force centrifuge à la spirale, les formes et les mouvements résonnent avec les jeux d’eau et les rythmes composés. La poésie s’invite pour faire sonner les mots comme des notes de musique, ou comme si le cercle de la lettre « O » se remplissait d’eau…
A travers le symbole de l’eau et du cercle, les deux artistes interrogent le cycle de la vie, la construction de l’identité à travers son propre reflet et la relation à l’autre.
Un spectacle à partager entre petits et grands, de la perception des cycles au plaisir de « boucler la boucle » ensemble.
Ce projet est né de la rencontre de deux artistes impliqués chacun dans la création de pièces de théâtre musical en direction du très jeune public. En 2013, Florian Allaire, avec sa compagnie A Tous Vents installée dans le Puy de Dôme, invite Florence Goguel pour la mise en scène de son solo Brin d’Air. Du plaisir à travailler ensemble au plateau, à chercher et improviser, est venue l’envie de partager un projet réunissant les deux artistes sur scène. Prendre aussi le pari de confronter deux univers artistiques forts, de se nourrir de ces richesses à partager, relevant de la musique, du théâtre, des arts plastiques. De ces échanges au gré du temps, glanés au détour des tournées de chacun, s’est peu à peu dessinée une forme pour les tout petits autour du thème du cycle et de la boucle, de la roue et de la ronde, du rouage…
« Un spectacle ouvert que l’on partage avec les plus jeunes car il laisse l’imaginaire vagabonder. »

TT – TELERAMA

« Au départ de ce poème musical et visuel, une simple lettre : le « O ». Le rond de l’« O », les ronds dans l’eau, le cercle, la spirale… Tout ce qui évoque la forme, la matière, les sons de ce « O » pluriel se décline dans un échange rythmé entre les deux interprètes : corps, voix, musique, images. Florence Goguel et Florian Allaire, tous deux musiciens et comédiens, partagent sur scène une même envie, une même intention : faire résonner chez le tout-petit quelque chose d’essentiel, propre à lui. Un spectacle ouvert que l’on partage avec les plus jeunes car il laisse l’imaginaire vagabonder. »

TT – Sélection Télérama Sortir – Françoise Sabatier Morel

« Un après-midi pluvieux de juin je me suis retrouvée dans la petite salle du Théâtre Antoine Vitez, d’Ivry, entourée de tout-petits. J’ai partagé avec eux mon émerveillement. Sur scène, deux musiciens-comédiens jouent avec les sons, les sons de l’eau, des grands tambours, des petits bols, et j’en passe, avec une grande finesse. La production sonore, que ce soit avec des objets, des instruments ou la voix, est toujours délicate, quelquefois espiègle, restant dans un registre de douceur, qui captive le public. Ils évoluent avec beaucoup de grâce avec des moments très acrobatiques, dans des costumes simples et fort jolis, le tout dans des jeux de lumière qui composent le décor et ajoutent un plus à cette ambiance délicate. L’utilisation de la voix est très variée, avec des chansons à une ou deux voix, des onomatopées, des mots en anglais, même un extrait d’un texte de Gertrude Stein repris par Cage dans Living room music. C’est une idée intéressante, car cela permet de jouer avec les sonorités du langage, sans faire appel au sens des mots. Les enfants [et leurs parents] étaient captivés par cet univers poétique, dans lequel, heureusement, ils n’étaient pas sollicités pour « participer », comme habituellement, en claquant des mains pour, soi-disant, montrer sa joie. A la fin du spectacle, pendant que Florian Allaire chantait, Florence Goguel a commencé à faire des petits claquements de langue, que les enfants ont repris. Et quand la chanson s’est arrêtée, la musique de la pluie faite par les enfants a continué, en douceur. Moment magique que les musiciens ont utilisé pour aller se cacher ensemble sous un parapluie imaginaire. Le public avait du mal à partir, tant nous étions tous dans un état de grâce. Et même si « la vraie eau nous attendait dehors » comme disait un papa, le soleil était dans nos cœurs. »

Nous avons vu – ADEM – Cristina Agosti Gherban

« Bruit d’O et jeu de lumière au théâtre. Que devient une goutte d’eau quand elle quitte notre robinet ? Torrent, ouragan, océan, geyser… Au fil des temps, elle voyage et se transforme, entrainant les spectateurs de Boucle d’O dans son sillage poétique et géographique. (…) Les enfants découvrent, grâce à un théâtre musical soigné, la vie d’une goutte d’eau. »

La Montagne

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DISTRIBUTION
Conception et interprétation : Florian Allaire et Florence Goguel
Regard chorégraphique : Martha Rodezno
Costumes et décor textile : Marlène Rocher
Création lumières : Patrice Balandreaud
Forme théâtrale autonome
Public : crèches, maternelles, tout public
Age : De 6 mois à 6 ans
Durée : 30 minutes
1 à 3 représentations par jour
Jauge : 60 à 80 personnes

Plateau : L. 5 m x P. 6 m x H. 2,50 m
Lumières : La compagnie est complètement autonome, obscurité nécessaire
Montage : 1 service
Équipe : 2 personnes en tournée

Production Compagnie du Porte-Voix et Compagnie A tous Vents (63)
Soutiens La Compagnie du Porte-Voix est conventionnée par la DRAC Ile-de-France – Ministère de la Culture. Conseil Départemental du Puy de Dôme, Conseil Départemental des Hauts de Seine, Conseil Départemental de la Seine-Saint-Denis, Services culturels du Grand Figeac, Théâtre des 13 Arches à Brive, Service culturel de Pont du Château, Ville de Gennevilliers, Ville de Nanterre, Ville de Clichy-sous-Bois.